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L’humain aurait il perdu son humanité ?

Depuis une semaine, une vidéo tournait en boucle concernant l’horrible acte de quelques chasseurs.

Comme toute information croustillante, choquante, terrorisante (vérifiée ou non d’ailleurs …) sur les réseaux sociaux, chacun se sent obliger de partager pour manifester publiquement sa consternation face à certaines actualités (et les sujets ne manquent pas actuellement).  Cela peut s’entendre …  Personnellement, je fais en sorte de m’extraire de ces informations catastrophes pour rester sur des énergies lumineuses tant bien que mal.

Cependant, des jours que je croise cette vidéo en évitant de la regarder …

Il y a quelques jours, mon fils d’actualité s’est malencontreusement arrêté sur ce buz et la vidéo s’est déroulée. Et là, je dois dire « chapeau ! » les journalistes… tout y est réuni pour créer d’une part la compassion, puis la violence et enfin la sidération.  Encore un coktail « magique » pour booster l’audience.

J’ai été (comme tous, j’imagine…) happée par les premières images de cet homme qui pleurait la disparition brutale de son « petit bébé» (selon ses termes), un petit sanglier nommé Hercule qu’il a recueilli et nourri au biberon depuis son plus jeune âge. Ce petit sanglier s’était échappé de son enclos et a fait la pire des rencontres : des chasseurs.  J’ai été prise dans le discours de cet homme et ressenti ses émotions de tristesse, d’incompréhensions et de désespoir face à la disparition injuste de ce petit animal qu’il aimait et considérait comme un membre à part entière de la famille.

Au bout de (peut-être) 10 secondes de vidéo, l’image change brutalement. On y voit un attroupement de chasseurs fusils non cassé, rigolards et le petit Hercule qui s’approche d’eux rempli d’amour et de joie de voir des humains. A travers les images, j’ai ressenti au plus profond de moi le panel d’émotions de cet adorable petit sanglier.  J’ai ressenti son soulagement de voir des humains alors qu’il s’était perdu et ne savait pas retrouver le chemin de son doux foyer. Son attitude était comparable à celle d’un chien.  Dans la vidéo, j’ai reçu une véritable bouffée de joie et d’amour pur comme seuls les animaux savent nous gratifier.  Cette bouffée a duré une seconde suivi de l’image violente du chasseur qui ricane et qui lui tire une balle en pleine tête à bout portant.  J’ai ressenti au plus profond de mon âme la sidération du petit Hercule…  J’ai été choquée !

Deux jours que ces quelques secondes d’image m’obsèdent… Mon âme est en souffrance d’un tel constat : L’humain aurait-elle perdue à ce point sa propre humanité ?

Je ne sais pas ce qui me perturbe le plus ?

Est-ce l’acte de cruauté gratuit de ces chasseurs ? Ou bien est-ce «l’art» journalistique manipulatrice d’associer les images pour engendrer volontairement  une telle violence émotionnelle ?  Ne nous y trompons pas … Chaque reportage que vous regardez est basé sur des « astuces » de ce type pour soulever les émotions les plus violentes possibles… Un « bon » reportage catastrophe est celui qui va créer la compassion, la tristesse, la colère.

Cet acte n’est malheureusement pas isolé…  Certes, la vie du petit Hercule lui a été retirée de façon atroce par quelques individus sans scrupule en meute dont la délectation suprême est de tuer des animaux, y compris sans défense…  Un plaisir que mon âme ne peut concevoir… Bref ! pas de propos pro-chasse ou non, chacun vit en son âme et conscience … Cela n’est pas le propos !

…  Mais qu’en est-il du pouvoir pris des uns sur les autres que  l’humain s’octroie dans un pur intérêt personnel ?

Dans mon activité d’accompagnement énergétique auprès d’humains, je remonte parfois des événements passés (voir d’un passé très lointain …), ou présent d’emprise volontaire d’humain sur d’autre humains avec comme seul but un intérêt personnel à la clé.

Je conçois difficilement ce besoin humain de pouvoir sur son entourage…. 

Cavalière, je me rends compte que nous apprenons à monter nos chevaux comme des êtres sans conscience et surtout sans leur laisser le choix. Avez-vous penser à demander à votre cheval si il désire que vous lui montiez sur le dos ?

Et la Nature … Combien de personne a l’idée de demander l’autorisation à l’Esprit de la nature pour entrer dans un lieu ?  Nous prenons ! Nous dominons !

… Est-ce là la nature de l’humain ou l’humain a-t-il perdu sa nature et toute conscience de sa fraternité  avec notre Mère la Nature ?

J’aime me ressourcer dans des forêts mythiques comme celle de Brocéliande,  Fontainebleau.  Je vois évoluer l’énergie de ces lieux depuis quelques années maintenant.  La beauté de ces forêt est certes hypnotique.  Depuis les confinements, les citadins envahissent par millier ces endroits de nature au moindre rayon de soleil. A tel point que la terre des chemins piétinés perd tout signe de vie et deviennent aussi dure que les avenues des grandes villes. L’humain vit certes un retour aux sources animé par un besoin de nature, mais il aime  tellement ces lieux parfois sacrés que le plaisir individualisé passe par-dessus le respect des lieux et en détruit son Essence, pourtant élément de sa quête primaire.

Ce soir, mon âme souffre de ces constats. Je me sens en empathie avec le monde animal, végétal, minéral qui subit la violence de tous les désirs égocentriques de l’être humain.. Nous portons en nous une part de cette Nature que nous disons aimer, mais que nous ne savons plus respecter.

Ce soir, je rêve de ce paradis perdu, pourtant profondément ancré au cœur de nos mémoires ancestrales, où l’humain vivait en harmonie avec sa Mère la nature. Ce lointain passé où l’humain se sentait dans en lien avec ses frères les animaux qu’il respectait, avec qui il communiquait.  

Utopique … N’est-ce pas ?

Je crois qu’il tient à chacun de faire un pas vers ses mémoires pour les faire revivre sans attendre des autres qu’ils montrent l’exemple… Cette conscience existe encore au fond de chacun de nous !

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