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L’hyper sensibilité – la Voie Royale de la Spiritualité

Dans l’article « l’humain aurait-il perdu son humanité », je parle de cette vidéo qui traine sur le net où un adorable petit sanglier est tué de sang-froid par des chasseurs…  Cette vidéo m’a profondément choqués et a fait remonter en moi des émotions refoulées et enfouies dans mes souvenirs de petite enfance. Les émotions que j’ai reçues par empathie m’ont ramené à quelques dizaines d’années en arrière. Elles sont remontées tel un clown qui sort de sa boite.

Ce petit sanglier est venu me raconter ma propre histoire…

Merci à toi, petit Hercule pour ton sacrifice ! Et à l’âme groupe des sangliers de m’avoir gratifié d’autant de précieux messages. Ces prises de conscience m’ont permis de me libérer d’une peur enfouie au fond de mon inconscient, me racontant au passage l’hérédité de la société occidentale… 

Chaque émotion que nous revivons  à partir d’un événement extérieur n’est que l’expression d’une émotion intérieure qui ressort en y faisant écho.  Rien ne sert de  persuader notre mental que tout va bien car ces émotions sont stockées dans notre mémoire cellulaire et parfois au cœur même de notre héritage ADN. Elles peuvent ressurgir à n’importe quel moment, jusqu’à temps que nous lui accordions la valeur suffisante pour nous pencher à son chevet, que nous l’acceptions et que nous la comprenions pour la libérer.  L’émotion n’est que la partie de l’iceberg qui se présente pour nous puissions y mettre du sens.

Suite à son visionnage, un malaise s’est installé qui m’a laissé soupçonner qu’une violente émotion remontait en surface. Mais tel est le chemin de la libération de nos blocages… Je les accepte ! 

Durant quelques jours, je n’ai pas l’associé tout de suite. Et puis le flash, le souvenir qui re-apparait, l’émotion qui re-agit avec la même intensité qu’à l’origine …  Face à  ce genre d’expérience, rien ne sert de nous lamenter sur une émotion  qui est certes présente dans l’instant mais qui n’est que la réminiscence d’une douleur passé. La question à se poser est « A quoi cela fait écho en moi ? ».

Au fils des jours, j’ai compris que ce petit sanglier est venu me raconter ma propre histoire…  Son insouciance, sa candeur, sa joie, son amour, sa lumière …  lui ont valu …  la destruction… par de sombres individus machistes et  insensibles, reflet de notre société … ! 

Observons notre monde…  Tout être sensible  n’est pas conforme aux codes de ce monde qui se veut dur, insensible et masculin est détruit d’une manière ou d’une autre. Cependant,  la chasse aux sorcières, sous une autre forme est toujours autant d’actualité.  ancrée au coeur même de la mémoire ADN occidentales. 

Le féminin fait peur car il s’agit de la partie de chaque être  capable de ressentir au delà des apparences et de lire au-delà des masques sociétaux.

Notre part de féminin fait peur car elle est capable  d’entendre  le langage des animaux, de la nature et des autres mondes.

Le féminin fait peur car l’HYPER SENSIBILITE EST LA VOIE ROYALE DE LA SPIRITUALITE en toute indépendance … 

Une fois atteinte, cette conscience ne peut plus supporter de retour en arrière. C’est un acte de liberté intérieur  ! L’hyper sensible qui accepte sa différence comme  un cadeau et non une faiblesse n’est plus manipulable car il « sait » et tire ses enseignements directement de la Source ancestrale et  de notre Mére Nature.

Je ne parle pas ici de sexe masculin ou féminin. Chaque homme et chaque femme à l’aspect féminin et masculin en lui. : L’insensibilité et la sensibilité / la puissance et la douceur / la destruction et la création/ la haine et l’amour / le pére et la mère / la Terre et le Ciel / le yang et le yin / le loup noir et le loup blanc ….  

Il est a constaté que nous soyons femme, homme, jeune enfant ou même animal, végétal, minéral … Tout être sensible  est détruit par la puissante domination destructrice masculine qui dirige ce monde. 

Tous les enfants naissent hyper sensibles. Tous les enfants apprennent du monde avec la richesse de leur sensibilité exacerbée.  Tous les enfants ont des amis dits « imaginaires ». Tous les enfants peuvent parler avec la nature et les animaux. Tous les enfants aiment inconditionnellement. Tous les enfants ressentent les énergies et les émotions qui arrivent par flot telles des sources informatives précieuses sur leur nouveau monde. 

A l’âge (bien nommé) de « raison », l’éducation occidentale tue la partie sensible de ces enfants dans le but de les « préparer » à devenir de bons petits soldats de la société. L’enfant n’a plus le droit de rêvasser, il doit apprendre du monde des adultes pour y préparer sa future place. Toute sensibilité est perçue comme un obstacle à sa future vie d’adulte dans cette société à domination virile ou la compétition est la valeur première.

Nous ne devons pas ressentir. Nous devons cacher nos émotions. Nous ne devons pas lire au-delà des apparences. Nous devons nous centrer sur la « réalité » des choses uniquement matérielles. Nous ne devons pas porter de valeur à  nos intuitions.  Nous devons nous endurcir pour détruire tout ce qui se mettra sur notre passage afin de conquérir notre place dans ce monde. Tout nous prépare à devenir des êtres insensibles et (dits) « supérieurs » à la nature pour n’avoir pas à trop souffrir de la destruction à laquelle nous allons participer. Manipulés, aveuglés et dénaturés nous devenons … !

Etre hyper sensible dans un monde adulte … C’est le maaaaaaaaaaaaaaaaal ! … Coup de chance, les buchers sont éteins depuis longtemps… ! 

Dans d’autres temps, les grandes hyper sensibles de l’histoire occidentale que l’on nommait : sorcières, prêtresses… Ce qui vaut également pour les hommes : druides, chamanes …  Ont tous mal finis. Tués par des pouvoirs religieux en place dont l’accès aux autres mondes étaient associés au diable et devenait « surnaturel ». 

Comme l’a dit Einstein « Il est plus facile de désintégrer un atomes qu’un préjugé ».

L’histoire nous poursuit.  Puisque assumer ses différences, être en lien avec la nature qui n’est autre que NOTRE nature profonde a été puni de mort.  Les peurs de nos ancêtres restent engrammées dans notre ADN. La chasse aux sorcières et donc de la féminine sensibilité est encore présente de nos jours, sous d’autres formes, dans nos habitudes culturelles.  Les hyper sensibles dérangent car leur accès à la vérité au-delà des mots, au-delà des apparences matérielle est contre-productif aux codes sociétaux.

En occident, chaque hyper sensible (et nous sommes de plus en plus à sortir de l’aveuglement) vit avec la peur profonde de sa différence, du rejet … et de la destruction !  … Héritage de siècle d’interdits de notre liberté d’être sans devoir nous référé à l’obédience de quelques religions dictatoriales guidant les pauvres pêcheurs perdus et en quête sens puisque coupés de la Source. 

Hyper sensibles, il est certes difficile d’appréhender cette société (et particulièrement actuellement) avec les émotions négatives qui arrivent en flot relayés par l’information qui tourne en boucle. Dans le monde actuel, c’est jouer les équilibristes sur une corde raide pour ne pas nous laisser engloutir dans les égrégores d’émotions négatives qui planent avec puissance sur le monde.  Nous avons besoin de prendre du recul, de passer beaucoup beaucoup beaucoup de temps dans la nature et surtout loin, très loin des informations anxiogènes  prêtent à nous engloutir et à nous faire passer l’envie de ressentir, de se relier et d’aimer. 

Les hyper sensibles perçoivent le monde au-delà des apparences. Or derrière chaque relation, chaque parole,  chaque rencontre, chaque vidéo, chaque écrit l’apparence est informée de l’émotion qui l‘a créé. Les hyper sensibles reçoivent et absorbent à l’intérieur de leur propre corps émotionnel toutes ces émotions comme si il s’agissait des leurs.  Nous devenons aux yeux des autres des « chochottes » qui doivent « prendre du poil de la bête », qui doivent « s’endurcir ».  

Autant dire qu’il devient encore plus compliqué de vivre cet état  sans comprendre l’origine et le fonctionnement de ce mal-être. La dépression guète l’hyper sensible qui  peut se noyer très facilement dans ces flots d’émotions qui ne lui appartiennent pas,  si il ne sait pas s’ en extraire.

Face à la mort d’un animal ou à la destruction de la nature, nous sommes taguer de « trop de sensiblerie » et nous entendons « ce n’est qu’un animal ! » ; « ce n’est qu’un arbre !» ; ce n’est qu’une « petite chose sensible » … non essentielle à la société consumériste !

Avez-vous conscience que les êtres sensibles (humain et/ou nature) se connectent entre eux et que là où vous voyez un animal, un arbre, il se reconnaissent et  voient un être vivant à part entière avec qui il entre en fréquence  ?

« Trop », « pas assez de… » …  Ce sont les mots qui reviennent inlassablement dans les discours lorsque nous tentons d’exprimer nos émotions dans cette société face à des choses insignifiantes pour une grande majorité … Sur quelle norme « sociétale » se baser pour pouvoir affirmer qu’il y a « trop de sensibilité » alors que le monde en fait cruellement défaut ?  A partir de quel niveau sommes nous acceptables dans l’expression de notre nature profonde face à une société déshumanisée, virilisé où la norme commune est l’aveuglement  pour survivre à la destructrice domination en jeux ?

Je me rends compte que de plus en plus de personnes vivent ce drame d’être « trop » sensible. Sommes-nous réellement LE problème ? Où sommes nous LA solution pour l’avenir ? 

En réalité nous avons juste pris de l’avance sur un monde qui n’était pas encore prêt du fait de son aveuglement. Nous n’avons pas voulu nous éteindre malgré tous les efforts faits par notre société car notre sensibilité est notre réalité ! En cela, face à cette société, nous sommes des survivants et des rebelles ! Notre perception de la Vie est en nous, autant qu’autour de nous ! Que nous le voulions ou que nous le rejetions, l’être humain est un être sensible et c’est ce qui le rend vivant et capable d’aimer ! 

Nous sommes à la croisée de deux mondes : un monde capitaliste qui veut continuer à faire du profit, qui désire garder son pouvoir de domination virile sur tous les êtres sensibles pour continuer à détruire notre Mére Nature ; qui n’a aucune intention de devenir « sensible » car il souffrirait trop de ses actes ; un monde où l’éveil est en pleine expansion, où les êtres sensibles sont reconnus comme tel, où l’amour et la reconnaissance de l’autre deviennent indispensable à la survie de notre espèce.

Alors qui sont ces grands hypersensibles que l’on cherche à tuer ?  … Des humains ayant retrouvés leur nature profonde, leur fréquence ancestrale … Des humains qui vivent chaque instant  leur vie intérieure en reliance avec tout être qui les entoure …

LA SENSIBILITE N’EST QUE L’EXPRESSION DE NOTRE SPIRITUALITE.

SON AUTRE NOM EST LE  FEMININ SACRE

 

La reliance entre toute forme de vie originelle de par sa sensibilité à percevoir son environnement et à s’adapter est la Mére de toute forme de vie existant actuellement. Sans cette capacité de reliance et de co-existance entre les êtres, la vie ne serait pas … La Terre Mére nous  a porté, nous a nourrit dans sa plus grande bienveillance. 

Au cours de l’histoire et de ses multiples interdictions et interventions de dominations masculines par quelques-uns, L’HUMAIN S’EST DENATURE de ses fonctions premières à ressentir son environnement, à capter les émotions, à écouter la nature qui n’a jamais cessé de lui parler –

La sensibilité a été  qualifiée de surnaturel et étiquetée de faiblesse. Sous les menaces du bucher, l’humain en a oublié sa propre capacité à être relié au Vivant par sa simple liberté naturelle d’être et  l’ensemble de ses perceptions premières. 

L’accès à notre dimension d’âme (siège de la reliance au Vivant) dépend du fonctionnement de notre 3e œil et de notre coronal. Interdir leur accès libre, en imposant aux hommes de passer par une personne « qui sait mieux que nous » a été le meilleur moyen de nous sortir de notre dimension  divine pour mieux nous manipuler en utilisant la peur du bûcher. 

Au fils des siècles, en Occident, par peur,  le mode d’emploi s’est perdu … ! Pire encore, retrouver le mode d’emploi en toute liberté nous impose de dépasser nos peurs héréditaires …. ! Tuer les hyper sensibles, c’est déchirer le mode d’emploi pour ne pas qu’il se propage afin de continuer sereinement à détruire notre Terre Mére et à utiliser tous ses habitants sans aucun scrupule … !

Nous avons oublié que nous sommes une espèce naturelle parmi les autres. On nous a laissé entendre que nous étions la « race supérieure », ce qui nous donnait le droit de contrôle sur le restant du Vivant.  La loi du plus fort ou la sensiblerie n’a pas sa place,  est devenue la  normalité sociétale.  Dans ce contexte, les hyper sensibles sont restées des sorcières (sorciers) malfaisantes qui dérangent l’ordre établi et qui doivent cacher leur état comme un handicap. 

 

OSEZ VIVRE VOTRE HYPER SENSIBILITE !  

C’est propager le mode d’emploi du Vivant !

Le problème ne sont pas les hyper sensibles. Le problème est la déshumanisation lié à la perte de ressenti. Le monde est en train de sortir de son aveuglement. Un grand nombre d’êtres humains est en chemin pour retrouver sa complétude intérieure à travers divers pratiques spirituelles.  Encore faut-il dépasser le regard des autres qui nous ramène à la case départ de nos peurs historiques… Encore faut-il accepter de quitter le mental nourri par nos interdictions à être pour accéder à la magie de l’âme et de la reliance universelle. 

L’homme occidental en recherche de son intériorité primaire se tourne vers des cultures et des traditions qui ont su cultiver et protéger leur hyper sensibilité spirituelle en lien avec l’Univers et ses lois. L’occidental qui  a plus que jamais besoin de retrouver sa sensibilité « animale » se tourne vers des traditions qui ne sont pas les siennes et dont le mode d’emploi ne peut être compréhensible qu’associé aux mœurs liés à l’inconscient collectif de son lieu d’origine. La quête devient alors le jeu de piste d’une langue aux oiseaux (langage établi qui ne peut parler qu’aux initiés afin d’être protégé des interdits religieux face à certaines pratiques) et nous perd encore un peu plus dans l’étendu de croyances se présentant comme oniriques en rapport à ce qu’il  reste d’accessible dans notre propre culture. 

Fort de constater que sans ouvrir les portes de notre sensibilité, le mental ne retient que la partie visible des enseignements et fini par  l’occidentaliser en passant à côté de sa quintessence. Or, la quintessence est l’apanage de la libération du  3e œil et du coronal, seuls émetteur/récepteurs naturels, capables de nous mettre sur la voie éthérée de l’apprentissage par la sensibilité personnelle.  En Occident nous tournons en rond !

Ne cherchez pas trop loin en dehors de vous ! La spiritualité est bien plus simple que vous ne le pensez ! Ne vous limitez pas aux protocoles et aux symboles, écrits par des humains, pour des humains dont le sens premier est l’ouverture à la quintessence des Lois de l’Univers. Se limiter à cela ne fera qu’alimenter le mental ! La spiritualité est l’acte de retrouver sa nature profonde.  Celle de se sentir vivant parmi le Vivant. Celle de la reliance au Vivant sans se sentir obligé de demander pardon. Celle de retrouver notre part d’hyper sensibilité, vecteur de notre perception première. Un lien avec la nature à laquelle nous appartenons et n’avons jamais cessé d’appartenir. Celle de reconnaître et d’aimer chaque être sensible de notre Univers, les humains, les animaux, les végétaux, les minéraux…  L’hyper sensibilité en est la VOIE ROYALE …

Hyper sensibles … Vous êtes juste un peu en avance dans un monde qui sort à peine de son aveuglement…. Alors aimez votre particularité et ne laissez personne vous dire que vous êtes LE problème. LE problème, c’est cette société qui ne sait plus ressentir et qui a perdu le mode d’emploi.

L’hyper sensibilité est le monde de demain … !

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